dimanche 30 janvier 2011

Cui-Cui

Je vous fait découvrir 2 espèces d'oiseau que je rencontre régulièrement en me baladant dans la nature...

La Fauvette mélonocéphale





Cette fauvette qui doit son nom au capuchon noir anthracite qu’arbore le mâle est également reconnaissable à l’anneau rouge carmin qui lui cercle les yeux. Espèce méditerranéenne aimant la chaleur, elle niche dans les zones buissonnantes des garrigues et maquis. Ce petit oiseau furtif et territorial est assez difficilement observable. Il ne se perche que brièvement avant de plonger dans la végétation. Sur les îles de Marseille, on la trouve en abondance dans les fourrés denses de lentisques où elle installe son nid et se met volontiers à l’abri.

Habitat : Les fauvettes mélanocéphales fréquentent principalement les maquis d'une hauteur d'un ou deux mètres avec ou sans arbres clairsemés. Elles s'installent  également dans des habitats assez analogues tels que les sous-bois touffus des boisements clairs, les haies les gros buissons, les jardins pourvus en arbres et en fourrés sempervirents, même à proximité des agglomérations. Elles évitent les forêts denses de grands arbres. Comme elles sont plutôt sédentaires, un climat clément leur est nécessaire. Elles vivent donc en priorité à basse altitude et à proximité du littoral.

Distribution : La forme type melanocephala est répandue autour de la Méditerranée et dans ses îles. On la trouve en Afrique du Nord, de la Cyrénaïque jusqu'au Maroc, dans la péninsule ibérique, le sud de la France, en Italie, le long des côtes 
adriatiques de l'ex-Yougoslavie, en Grèce et en Asie Mineure. D'autres sous-espèces vivent aux Canaries (leucogastra) et sans les îles Grecques : Crête, Cyclades, Rhodes (pasiphae). 

Comportements : La fauvette mélanocéphale vit surtout solitairement ou en couples. C'est une espèce qui aime bien se cacher mais qui souvent fait preuve d'une certaine hardiesse et d'une bonne dose de curiosité. Fréquemment, elle émerge du couvert et se perche furtivement au sommet des buissons pour observer, remuant la queue et hérissant les plumes de son capuchon. Puis elle plonge rapidement pour retrouver 
l'abri de la végétation. Bruyante, querelleuse, adoptant un comportement agressif à l'encontre de ceux qui franchissent les limites de son territoire, la fauvette mélanocéphale déploie une grande activité. Elle étale volontiers sa queue, dévoilant les galons blancs de ses  rectrices. Ceci est particulièrement visible lorsqu'elle franchit l'espace qui sépare deux buissons. Malgré sa relative discrétion, la fauvette mélanocéphale chante assez souvent à partir de perchoirs élevés, sommet des arbres ou des buissons ou même fil électrique.

Vol : Pour passer d'un buisson à l'autre, elle réalise un court vol pouvant être associé à un sautillement.

Nidification : A partir de la moitié du mois de mars, les deux adultes commencent à construire le nid, bien dissimulé dans un arbuste, une bruyère, un buisson entre des touffes  d'herbes ou des orties, la plupart du temps à une hauteur très basse entre 25 et 90 centimètres. Parfois cependant, certains sont construits à des hauteurs supérieures, dans des plantes grimpantes et enchevêtrées, jusqu'à 2 mètres 50. Le nid est construit avec des brindilles et des herbes sèches consolidées avec des toiles d'araignées, ce qui donne à la structure davantage de solidité et de cohérence. L'intérieur est garni de duvet végétal, de petites racines, d'herbes fines et de crins.
La  ponte comprend habituellement 3 ou 4 oeufs dont la couleur varie du blanc teinté de verdâtre au brun clair. Tous sont tachés de roux avec des mouchetures et des motifs aux couleurs variées : brun rougeâtre, olive, gris, beige, jaunâtre ou violacé. En général ces marques sont également réparties sur toute la surface. L'incubation dure 13 ou 14 jours. A la naissance, les oisillons n'ont pas de duvet. L'intérieur de leur bouche est jaune avec des petites taches sombres rectangulaires de chaque côté de la langue. Les parents les nourrissent avec des chenilles et des insectes. Au bout de 11 jours, ils quittent le nid mais les mâles continuent à s'en occuper s'il s'agit d'une première couvée, tandis que la femelle s'affaire aux préparatifs de la seconde nichée. Dans des conditions normales, deux nichées sont courantes par saison. Il arrive toutefois que, jusqu'à fin juillet, les fauvettes mélanocéphales mènent à terme des pontes de substitution pour remédier à la perte ou à la destruction de la ponte initiale.

Régime : Les insectes, les larves et les araignées constituent ses aliments principaux. Elle complète son régime avec des figues, des cerises, d'autres fruits qu'elle picote ainsi que diverses autres graines telles que celles du fusain.


La Pie Bavarde
ou Zaza pour les intimes ;)



La pie bavarde est un oiseau noir et blanc à longue queue.que. On peut voir de grandes taches blanches sur les scapulaires, et des marques blanches sur les primaires, visibles sur les ailes déployées. L'abdomen est d'un blanc pur. La queue est longue, graduée, avec une bande à reflets violets près de l'extrémité.

Habitat : La pie bavarde vit dans les zones agricoles, les bosquets, les zones ouvertes ou légèrement boisées, les prairies et les abords des montagnes, les parcs et les jardins, même en ville.

Comportements : La pie bavarde est souvent associée au bétail, se perchant sur le dos des animaux pour se nourrir des tiques qu'elle picore dans leur pelage. Elle se nourrit habituellement sur le sol, cherchant des insectes. Elle stocke souvent de la nourriture dans le sol en l'y régurgitant, ensuite, elle couvre le trou pour un ou deux jour, pour un usage ultérieur.
La pie bavarde est parfois comique sur le sol. Pie bavarde Elle marche avec de grands pas, et saute souvent de côté quand elle est excitée.
La pie bavarde forme un couple aux liens solides. La parade nuptiale voit le mâle offrir de la nourriture à la femelle.
La pie bavarde nidifie généralement en solitaire, mais on peut aussi la trouver en petites colonies lâches. Elle est grégaire en dehors de la période de reproduction. Elles se rassemblent en groupes bruyants en hiver. Elles poursuivent les prédateurs et dérobent de la nourriture aux autres espèces.
La pie bavarde est résidente toute l'année dans son habitat.

Vol : La pie bavarde effectue un vol direct avec de lents mais fermes battements d'ailes. Son vol est plus faible que celui des autres corvidés à cause de la longueur de sa queue.

Nidification : Les deux adultes construisent le nid en cinq à six semaines. Le nid est une coupe de boue tapissée d'herbes, radicelles et poils, à l'intérieur d'une grande et volumineuse structure, faite de solides brindilles de bois, parfois épineuses. Le nid a deux entrées, et se situe dans un arbre ou un buisson, à quelques mètres au-dessus du sol.
La femelle dépose 4 à 9 oeufs gris-vert tachetés de brun foncé. L'incubation dure environ 16 à 21 jours, assurée par la femelle. Elle est nourrie par le mâle pendant cette période. Les deux parents nourrissent les poussins nidicoles, et le mâle protège le nid.
Les jeunes quittent le nid à l'âge de 25 à 29 jours et les groupes familiaux restent unis jusqu'à l'automne.

Régime : La pie bavarde est omnivore, se nourrissant surtout d'insectes. Mais elle consomme aussi des graines de conifères après la période de reproduction. Elle se nourrit aussi de baies, graines et noisettes en hiver. Elle mange des détritus, des oeufs et des oisillons, ainsi que des petits rongeurs.

Protection / Menaces : La pie bavarde est encore considérée comme nuisible et peut être tuée dans certains endroits. Elle est vulnérable aux pesticides. Malgré tout cela, elle reste commune et largement répandue.

La suite bientôt.....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire